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J’ai été bloquée à Paris dès le début du confinement, le 17 mars 2020. La majorité des Parisiens sont alors partis dans les zones rurales où vivent leurs familles ou leurs connaissances. Il me semblait que la plupart des habitants de mon quartier avaient quitté la ville dont l’ambiance est devenue très silencieuse. J’ai continué à vivre dans mon petit studio au dernier étage d’un immeuble. Au début, je pensais que le confinement allait être quelque chose de très déprimant. Je ne pouvais plus voir personne ni me déplacer librement ; j’ai commencé à me sentir stressée. En me demandant comment gérer cette réalité, j’ai pris la décision de tenir un journal de photographies accompagnées de textes.
 

En collaboration avec le graphiste Kenta Shibano 

www.kentashibano.com

Artiste multidisciplinaire, Kyoko Kasuya déploie son travail sous plusieurs formes : photographies, vidéos, installations et éditions. Sa formation initiale en littérature anglaise et américaine influence ses projets, notamment à travers l’importance et l’inspiration accordées à l’écriture afin de créer des images ou des figures. Elle a été fortement marquée par le grand tremblement de terre au Japon et l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima qui se sont déroulés en 2011. En traversant ces évènements entre la France et son pays natal, elle a commencé à observer précisément la société contemporaine et à questionner sa propre identité japonaise. Elle souhaite alors rappeler des évènements que nous commençons à oublier. Ses travaux permettent une interrogation sur des sujets sociologiques et historiques par le déplacement des regards mis ainsi en place, contribuant à une compréhension universelle. Elle considère, en effet, que c’est aux artistes que revient ce rôle de transmission de nos mémoires et de notre vécu vers la postérité.

www.kyokokasuya.net

Journal du confinement
Kyoko Kasuya

En collaboration avec le graphiste Kenta Shibano 




 



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